La « waterdance » : deux pratiques indépendantes au coeur de l’eau
-Le Watsu
-Le Wata
Le Watsu :
pratique en surface de l’eau
Né en californie en 1980, le Watsu est issu du travail de Harold Dull, du croisement du massage Zen Shiatsu (pressions sur les points précis des méridiens énergétiques), et de mouvements de mobilisation doux des articulations, d’étirements et de torsions spécifiques, le tout en apesanteur, puisque dans un bain chauffé autour de la température corporelle.
A la fois massage, technique de relaxation, et pratique de thérapie corporelle, le Watsu est une pratique holistique qui s‘applique sur les plans physiologique, énergétique et psychique.
Une détente musculaire, une relance globale de l’énergie vitale, un renforcement des organes ciblés(principe de la réflexologie), s’opèrent immédiatement. La mobilité du corps dans son entier est améliorée, notamment par le travail autour de la colonne qui transmet l’énergie à tout le corps, alors qu’elle peut être mobilisée dans des bien meilleures conditions que sur terre, grâce à l’apesanteur.
Des espaces du corps s’ouvrent, tandis que les rythmes s’alternent avec harmonie et fluidité, animant le corps et la conscience de nouvelles impulsions, incitant au lâcher prise des anciens shémas.
Tout le rythme respiratoire est activé, augmentant la capacité et la qualité de la respiration.
Les déplacements doux apparentés au Taï Chi, impriment au corps des mouvements souples de spirales, balancements et bercements, d’arcs et de pendules, d’ondes et de circulaires.
Contrairement à une séance de shiatsu, une séance de Watsu ne débute pas par un diagnostic. Même s’il effectue des pressions et des étirements, le praticien de Watsu ne procède pas à un travail méthodique de rééquilibrage de la circulation de l’énergie le long de méridiens déterminés. Dans un but de bien-être, il utilise le plus possible les propriétés de l’eau chaude qui détend le corps et qui libère l’esprit.
Dans ce triangle eau-praticien-pratiquant, l’eau joue donc un rôle prépondérant, celui de la « mère » aquatique .
Indications du Watsu :
Pratique pleine de douceur, le Watsu convient à tous :
- jeunes et plus âgés, recherche de détente et de relâchement des tensions, développement personnel, ou simplement pratique ludique.
- personnes handicapées, femmes enceintes, personnes dépressives ou en difficulté émotionnelle, phobie de l’eau....
Chacun retirera de la pratique quelque chose de différent, d’adapté et personnalisé
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Le Wata :
pratique alternée en surface et sous l’eau avec un pince-nez
Le sigle Wata signifie « danse aquatique » (Wasser Tanzen). Cette pratique a été crée par les Suisses Arjana C.Brunschwiller et son compagnon Peter Schröter en 1987. Dans cette technique avancée, la personne qui reçoit (receveur) est amenée progressivement sous l’eau, au rythme de sa respiration, à l’aide d’un pince-nez, donc en apesanteur. Les repères se modifient, la personne s’apaise grâce au lent travail respiratoire, acceptant graduellement de relâcher le contrôle, le temps de la pratique. Les apnées s’allongent tout naturellement et sans effort au fil de la séance, dans l’alternance des passages en surface et sous l’eau, respectant les capacités de chacun, permettant au corps de se libérer par les mouvements qui naissent dans l’eau chaude.
Il s’ensuit rapidement un grand bien-être, un ressourcement, et une mise-en-contact avec soi-même, différente, car redéfinissant son cadre.
La pratique du Wata crée un passage en soi, avec une autre conscience de soi et de son rapport au monde. Parfois au travers d’émotions qui émergent , de pensées qui surgissent et passent, souvent dans l’espace du silence.
Entre déplacements glissés des arts martiaux, ondulations de dauphin, bercements de fœtus dans le ventre de la mère..., se tisse une danse, un jeu. Le corps reçoit des impulsions, s’anime, trouve sa voie.
Tout comme le Watsu, le Wata a des effets sur tous les plans. Il libère les articulations, relâche les tensions musculaires, émotionnelles et psychiques. Dû à la modification des repères pendant la séance, au type de mouvements , au bain qui porte et enveloppe… , l’état de conscience peut être modifié le temps de la pratique, amenant des prises de conscience, des libérations émotionnelles, et toujours un relâchement profond de l’être. De la joie, du plaisir en résultent, une modification de l’état d’esprit. Une autre possibilité d’être.
Indications du Wata :
-généralement plutôt après une 1ère expérience de Watsu
-personnes en recherche de détente profonde et de travail sur lâcher le contrôle (stress, burn -out..)
-personnes en recherche d’être accompagnées différemment dans un cheminement personnel, d’un travail sur leurs émotions
-personnes à l’aise avec l’eau, en recherche d’expérimenter la danse créative et ludique en apesanteur, un autre ressenti du corps tridimensionnel